L’extermination des fourmis charpentières devient urgente dès que ces insectes commencent à creuser le bois de la structure. Planchers, murs, poutres : si on les laisse s’implanter, les dégâts peuvent devenir importants rapidement.
Avant de choisir une méthode ou d’intervenir soi-même, il est essentiel de comprendre comment elles fonctionnent, comment repérer les nids, et quelles erreurs éviter. Certaines situations peuvent se régler avec des solutions naturelles. D’autres nécessitent une approche plus ciblée, parfois professionnelle.
Ce guide vous aide à identifier les signes d’infestation, à comparer les options d’intervention, et à mettre en place les bonnes mesures pour éviter une récidive.
Les infestations de fourmis charpentières ne sont pas toujours visibles au début. Contrairement aux termites, elles ne mangent pas le bois : elles l’excavent pour y creuser leurs galeries. Résultat, les signes apparaissent souvent tardivement, une fois que les dégâts sont déjà entamés.
Pour repérer leur présence, il faut combiner observation directe (insectes visibles, sciure fine) et analyse du bâti (zones humides, bois affaibli, craquements). Une infestation confirmée nécessite une intervention rapide : la colonie continue de creuser tant qu’elle n’est pas stoppée.
Une infestation non traitée peut entraîner des dommages structurels importants, parfois invisibles jusqu’à ce que les premières fissures ou déformations apparaissent. Contrairement à d'autres types de fourmis, celles-ci creusent le bois pour créer leurs galeries, sans le consommer. Plus l’intervention pour les éliminer tarde, plus les dégâts s’aggravent.
Les zones les plus à risque :
Les fourmis charpentières vivent en colonies structurées, avec une reine, des ouvrières, et parfois plusieurs nids satellites éloignés du nid principal. Elles recherchent des zones humides ou déjà fragilisées pour s’installer : combles mal ventilés, sous-sols, boiseries exposées aux infiltrations, etc.
Leur activité augmente au printemps et en été, surtout après la fonte des neiges ou en période de pluie. Elles sont actives principalement la nuit, et peuvent parcourir plusieurs mètres à l’intérieur d’un bâtiment entre leur nid et les secteurs où de la nourriture est accessible.
Un seul de ces signes peut suffire à confirmer une activité en cours. Plus il y en a, plus la colonie est active — et ancienne.
Toutes les fourmis ne posent pas le même problème. Celles qu’on retrouve dans la cuisine ou près des miettes ne creusent pas le bois — mais certains types de fourmis, comme les fourmis charpentières, s’attaquent directement aux structures.
Voici comment les reconnaître :
Lire : Fourmis charpentières vs fourmis noires
Une présence de fourmis charpentières peut rester discrète pendant des semaines. Ce n’est pas la quantité de fourmis visibles qui indique la gravité du problème, mais plutôt la fréquence des signes et leur dispersion dans la maison.
Certains indices montrent que la colonie est bien installée :
Le foyer principal se trouve souvent à l’intérieur, dans une zone humide : mur extérieur mal isolé, vide sanitaire, charpente abîmée ou plancher touché par une infiltration.
Mais il est courant de trouver aussi des nids satellites — plus petits, construits à proximité du principal, parfois à l’extérieur (souche, bois de chauffage, cabanon). Ces zones restent connectées entre elles : si toutes ne sont pas traitées, l’activité continue.
L’observation permet de repérer les trajets empruntés par les ouvrières, surtout en soirée : ils mènent souvent à l’entrée du nid.
Plus la colonie de fourmis charpentières est ancienne, plus elle sera étendue — avec plusieurs nids interconnectés. Certains signes permettent de se faire une idée :
Pour se débarrasser des fourmis charpentières, plusieurs approches existent. Leur efficacité dépend surtout de la localisation des nids, de la taille de la colonie, et de la configuration du bâtiment. Tant que le nid principal reste actif, le problème persiste — même si les fourmis deviennent moins visibles pendant quelques jours.
Deux approches sont possibles : les solutions naturelles (souvent limitées), ou l’intervention d’un exterminateur spécialisé.
Pour lutter contre les fourmis sans utiliser de produits chimiques, certains tentent des solutions naturelles. Ces méthodes peuvent réduire l’activité visible, surtout si les fourmis se déplacent entre l’extérieur et l’intérieur de la maison.
Voici les plus utilisées :
Ces méthodes peuvent fonctionner contre de petites colonies, ou comme mesure préventive, mais ne permettent pas de venir à bout d’une activité installée dans le bois ou les murs
Avantages :
Inconvénients :
Même si les produits naturels sont perçus comme inoffensifs, certains présentent des risques :
Quand les fourmis charpentières sont installés dans les murs, la charpente ou les planchers —, les solutions naturelles ne suffisent plus. À ce stade, seul un traitement ciblé par un professionnel permet d’éliminer la colonie au complet.
L’objectif n’est pas seulement de faire disparaître les fourmis qu’on voit, mais de traiter le nid principal, éliminer la reine et bloquer les points d’entrée pour éviter une nouvelle infestation.
➡️ Pour en savoir plus sur notre approche terrain et les techniques utilisées, consultez notre service d’extermination des fourmis charpentières.
À l’intérieur, le but est de réduire les éléments qui attirent la fourmi et de bloquer les accès :
À l’extérieur, il faut :
En inspectant la maison deux à trois fois par an — au printemps, à la fin de l’été et avant l’hiver — on peut repérer les premiers signes d’un problème de fourmis avant qu’il ne s’étende.
Mieux vaut intervenir tôt. Une colonie bien installée creuse en profondeur, ce qui rend l’élimination plus longue et les dégâts au bois plus importants.
Le coût d’une extermination de fourmis charpentières varie généralement entre 375 $ et 1800 $.